"Notre première mission aujourd'hui consiste à écouter, à regarder et à rapporter auprès de nos amis français ce qui se passe dans le Donbass", a déclaré Jacques Clostermann, soulignant que "personne en France ne parle du Donbass".
Selon lui, la seule chose que souhaitent les habitants du Donbass, c'est qu'on les laisse tranquilles. "Les gens disent: laissez-nous tranquilles, nous étions bien ici, nous avons envie de continuer à parler russe (…) parce que nous nous sentons Russes depuis des générations", a affirmé le président de Mon Pays la France.
D'après lui, le cessez-le-feu n'est toujours pas respecté dans la région. "Ce matin, nous étions près de la ligne de front. Nous avons entendu des tirs. Mais il s'avère que les tirs se produisent le plus souvent la nuit. Or, nous avons appris que les missions de l'OSCE s'effectuaient le jour. Donc, les gens qui sont là pour inspecter, pour regarder ce qui se passe ici sur le plan militaire, ils ne sont pas là lorsque les tirs ont lieu", a constaté l'interlocuteur de l'agence.
Après avoir constaté que les dirigeants du Donbass respectaient absolument les accords de Minsk-2, l'ancien pilote de chasse français a indiqué que les gens, dont les militaires, qu'il avait rencontrés lors de ce voyage avaient la "ferme intention d'appliquer ces accords".
Evoquant la vie dans le Donbass ravagé par la guerre, Jacques Clostermann a dit que des "gens vivaient des choses très graves dans des conditions très difficiles".
"Les gens habitent dans des caves, avec des enfants. Nous avons vu des villes où il n'y a plus de chauffage. Ils vivent dans des conditions extrêmement précaires, mais ils ont beaucoup de courage", a indiqué l'interlocuteur de Sputnik.
"Ils nous ont dit que, heureusement, grâce à l'aide humanitaire apportée par la Russie, ils pouvaient continuer à vivre. Ce que nous avons vu, ce n'est pas de la vie, c'est de la survie", a déclaré le président de Mon Pays la France.
"Je suis très étonné de voir Bernard-Henri Lévy ou Bernard Kouchner à Maïdan, aux côtés des bataillons Azov ou des gens qui se réclament ouvertement du nazisme. Et je ne les vois pas ici, dans le Donbass, où la situation est très grave (…) En revanche, quand je vois que ces groupes néo-nazis sont reçus à Nantes et qu'ils font des conférences de presse, je suis étonné", a indiqué l'interlocuteur de Sputnik.