"Au début, il y avait plutôt des femmes avec enfants qui paraissaient instruites et qui parlaient anglais. Maintenant, 95% des réfugiés sont des hommes solitaires dont la moitié n'ont pas de passeports ou autres papiers", a-t-il indiqué, faisant part de son expérience de travail dans un centre de réfugiés.
"Si un réfugié veut prendre la fuite lors de la vérification de ses papiers, nous n'avons même pas le droit de l'arrêter. C'est imposé d'en haut. Ce seraient des actes de violence. La règle intérieure stipule: il vaut mieux le laisser fuir", confie le policier.
L'interview a été publiée sur fond de violences sexuelles qui ont fait rage dans la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne. Un millier de personnes, des migrants pour la plupart, ont agressé des femmes. A l'heure actuelle, la police a enregistré plus de 500 plaintes. Les victimes dénoncent des vols, des insultes et des viols. Cependant, un communiqué de presse publié par la police de Cologne le 1er janvier n'a rien dit de ces incidents.