C'est ainsi qu'elle a commenté le discours du premier ministre turc Ahmet Davutoglu du 6 janvier, lors duquel il avait rendu la Russie responsable des cas récurrents de décès parmi les réfugiés qui tentaient de traverser la Méditerranée à bord d'embarcations.
"Davutoglu n'a pas seulement une fois de plus accusé notre pays d'aider le régime syrien, mais il a aussi, avec cynisme, tenté de rendre la Russie et le Conseil de sécurité de l'Onu responsables de la mort des réfugiés syriens noyés près de la côte turque", a déclaré Maria Zakharova.
"Il y a là une logique absolument perverse qui confond la cause et l'effet. Des accusations aussi absurdes ne sont rien d'autre que le désir d'Ankara de fuir sa responsabilité directe pour la mort de ces Syriens et beaucoup d'autres", a-t-elle fait remarquer.
Les tensions entre Moscou et Ankara ont commencé suite à l'attaque du chasseur F-16 turc contre un bombardier russe Su-24 dans l'espace aérien syrien le 24 novembre dernier.