Seules sont éligibles les personnes atteintes de maladies graves, notamment le cancer, Parkinson, la sclérose en plaque et certaines formes d'épilepsie.
Elles ne pourront pas acheter du cannabis à fumer, mais uniquement des produits transformés, essentiellement des pilules, des huiles ou des gouttes.
Selon Nicholas Vita, directeur général de Columbia Care, une autre société retenue, entre 0,5% et 1,5% de la population de l'Etat de New York pourrait être éligible, soit entre 100.000 et 300.000 personnes.
Le Dr Stephen Dahmer, responsable médical de Vireo Health (autre laboratoire autorisé) pour l'Etat de New York, incite à la prudence quant aux prévisions. Il cite l'exemple du Minnesota, où Vireo est présent, et dont la consommation a été moindre qu'anticipé.
La somme sera à la charge intégrale du patient car aucun assureur de santé américain ne prend en charge ce traitement.
Nicholas Vita assure que des remises seront accordées à des patients qui ne disposeraient pas des ressources suffisantes pour acquérir ces produits.
"Les choses bougent dans la bonne direction", estime Stephen Dahmer, tout en observant qu'"il y a toujours beaucoup de tabous autour du cannabis".
Le cannabis et ses produits dérivés ne sont pas soumis au contrôle de l'Agence américaine des médicaments et de l'alimentation (FDA) et les études scientifiques concluantes manquent.
"Beaucoup (d'études) concernaient jusqu'ici les addictions ou les conséquences négatives (de la consommation), mais nous commençons à voir davantage d'études sur les effets positifs", se félicite Stephen Dahmer.
Selon un sondage réalisé en mai par l'institut Harris, 81% des Américains se disent favorables à la légalisation de la marijuana à usage médical.