"La guerre civile en Syrie se poursuivra de toute évidence en dépit des tentatives de règlement. Les démarches de la Turquie en tant que pays faisant partie de la coalition américaine anti-EI en Syrie seront réduites en raison de la présence de la Russie, dont la Turquie a abattu un avion, à moins que le président Erdogan n'arrive à un compromis lors de débats avec son homologue russe Vladimir Poutine", lit-on dans le journal.
Le journal indique que les mesures de rétorsion prises par la Russie suite à la destruction de son bombardier par les forces aériennes turques affecteront le secteur touristique et l'industrie de la construction turcs.
Ankara cherche actuellement à colmater cette brèche grâce aux pays du golfe Persique, mais cette aide pourrait s'avérer insuffisante. Dans ce contexte, la Turquie sera contrainte de compter plus sur l'Union européenne et de normaliser ses relations avec Israël.