La réponse se chiffre plutôt en milliers de milliards de dollars et surtout les Etats-Unis ne peuvent pas se limiter à 500 millions de dollars par mois pour assurer le fonctionnement de zones d'exclusion aérienne nécessaires dans le futur alors que les Américains paient actuellement 330 millions de dollars, écrit le magazine National Interest.
Il est de plus en plus évident que les frappes aériennes en elles-mêmes ne suffisent ni pour prendre le dessus sur l'Etat islamique, ni pour assurer une stabilité après le conflit tout en prévenant le danger d'apparition de menaces terroristes similaires, poursuit l'édition.
Pour en finir avec Daech, il faudrait de multiples contingents de forces terrestres.
Malgré la formation d'une nouvelle alliance des pays islamiques, avec l'Arabie saoudite à sa tête, pour affronter les djihadistes, et malgré les progrès des opérations des forces armées syriennes réalisés dernièrement, il est peu probable que l'on puisse entièrement confier l'opération terrestre à l'armée de Damas et à ses alliés. L'Arabie saoudite est déjà impliquée dans une intervention militaire au Yémen et la nouvelle alliance semble ne pas être suffisamment motivée pour mener une longue opération en dehors du pays, ni avoir suffisamment de militaires pour accomplir cette mission, conclut l'édition.