En 2015, la Suisse a commencé à accorder des permis de travail de 8 mois aux femmes qui viennent de l'extérieur de l'Union Européenne et désiraient travailler en Suisse comme strip-teaseuses et danseuses de cabaret.
Après une enquête profonde, les autorités suisses ont annoncé en 2014 que le programme ne jouait plus son rôle de protection puisque certaines strip-teaseuses avaient été soumises à de la prostitution forcée.
Le porte-parole de l'Office des migrations Lea Wertheimer a confirmé que le programme serait annulé à la fin 2015. Elle a aussi annoncé que 751 personnes avaient reçu les soi-disant visas de strip-teaseuse en 2014 et que 712 autres se l'étaient vu accorder en 2015, selon les données mis à jour en octobre.
Depuis 2005, plus de 10.700 personnes ont reçu des visas également appelés "permis L". Les partisans du programme soulignent que la riche Suisse donne aux femmes l'opportunité d'envoyer de l'argent pour aider leurs proches.
Ses pourfendeurs refusent cependant d'admettre tous les avantages du programme du fait que les trafiquants et leurs intermédiaires demandaient de l'argent aux femmes après les avoir aidées à obtenir leur permis.