"La lutte contre l’EI dominait dans l’ordre du jour 2015. Deux coalitions concurrentes quoique collaborant de temps en temps ont été formées, l’une menées par les Etats-Unis et l’autre par la Russie", écrit l’édition.
Le Financial Times indique que le nom même de l’organisation fait l’objet de débats. Les autorités françaises et britanniques préfèrent l’appeler "Daech", en particulier à cause du fait que le groupe y est opposé. Par ailleurs, la plupart des medias internationaux optent quand même pour le nom "Etat islamique en Irak et au levant" (EIIL) ou "Etat islamique" tout court, conclut l’édition.
L’Etat islamique demeure la principale menace à la sécurité mondiale. Au cours des trois dernières années, cette organisation terroriste a pu s’emparer de territoires considérables en Iraq et en Syrie. Selon les estimations du centre de recherche IHS se basant sur une information provenant de sources publiques, Daech garderait actuellement le contrôle sur environ 78.000 kilomètres carrés du territoire capturé. De surcroît, les djihadistes essaient de répandre leur l’influence sur les pays de l’Afrique du nord, entre autre, la Libye. Les données sur le nombre des djihadistes oscillent entre 50.000 et 200.000 personnes.