Selon le journal en ligne américain The International Business News, le chercheur de l'University College de Londres (UCL) Stuart Grey avec le concours du laboratoire de géodésie spatiale et de navigation de la Royal Institution a modelé une vidéo présentant la quantité de débris spatiaux accumulés depuis 1957, date du lancement du premier satellite artificiel soviétique Sputnik 1.
La vidéo de 60 secondes montre l'accumulation de plus de 20.000 d'objets qui, ayant rempli leurs fonctions passées, se sont transformés en déchets spatiaux. Ce sont des débris de fusées et de satellites hors service — tous ce qui a une taille supérieure à 10 cm. En outre, les experts de la NASA (l'agence aérospatiale américaine) connaissent actuellement plus de 100 millions de petits débris d'une taille inférieure à 1 cm.
L'environnement immédiat de la Terre est plein d'objets qui, du fait de leur vitesse très importante, représentent, en cas de collision, un risque non négligeable pour les missions spatiales.
Le 10 juin, l'Agence spatiale européenne (ESA) a publié les résultats d'une expérience testant les effets de l'impact d'un projectile hypervéloce contre une reproduction des boucliers qui équipent les modules de l'ISS. L'ESA a propulsé une balle d'aluminium de 7,5 mm de diamètre à une vitesse de 7 km/s (25.200 km/h). Compte tenu de l'énergie cinétique, la balle a percé les boucliers, l'épaisseur perforée a atteint 50 mm.
Hypervelocity impact test damage — illustrates potential #SpaceDebris hazard to satellites http://t.co/k2JghMSYjP pic.twitter.com/GIeXFkFmA6
— ESA (@esa) 10 июня 2015