Découvert par les forces armées syriennes dans un hôpital aménagé par les djihadistes, le matériel devait très probablement être utilisé dans le cadre d’une attaque à l'arme chimique ou à l’arme biologique. Les djihadistes auraient ensuite pu faire porter le chapeau aux autorités syriennes, les accusant d’utiliser de telles armes, annonce samedi l'agence SANA, se référant à un chef d'une unité de militaires syriens.
Un des médecins de l'hôpital a déclaré à l'agence que cet établissement avait pour vocation de soigner les djihadistes blessés, étant équipé de matériel pour les opérations chirurgicales. Les militaires syriens ont découvert d'importantes quantités de médicaments analgésiques et coagulants dont ceux qui sont utilisés par l'armée américaine. Par ailleurs, une grande quantité de masques et de filtres a été découverte à l'hôpital.
Dans une interview accordée à la chaîne RT la semaine dernière, le député du Parti républicain du peuple de la Turquie (CHP), Eren Erdem, a accusé les djihadistes de l’Etat islamique (EI) de s'être fait livrer, au cours de l’année 2013 et depuis la Turquie, du gaz sarin, une arme chimique dévastatrice.