Beyrouth a passé des contrats avec deux entreprises étrangères étalés sur une période de 18 mois. Il n'est toutefois pas précisé de quelles sociétés il s'agissait.
Cette démarche pourrait aider à mettre un terme à une crise qui tenaille le pays depuis plus de cinq ans.
"Le transfert des déchets hors du Liban est une solution temporaire et transitoire", précise le premier ministre Tammam Salam.
Il est prévu que les déchets seraient transférés par voie maritime sur des navires spécialement équipés. L'exportation d'une tonne de déchets coûterait aux Libanais 200 dollars.
Déchets: l'examen de l'option de exportation touche à sa fin #Liban https://t.co/3mIdmCfyai pic.twitter.com/3QBu7eWBjl
— L'Orient-Le Jour (@LOrientLeJour) 14 декабря 2015
Plusieurs pays ont déjà appliqué cette technique qui consiste à transformer les déchets en une case supplémentaires des recettes budgétaires.
D'ailleurs, actuellement, la Suède connaît une pénurie de déchets. Stockholm a donc pris la décision d'en importer des Etats voisins. Le volume des déchets importés a ainsi atteint 800.000 tonnes par an. Dans la liste des "clients" dévoués figurent la Norvège et l'Angleterre.
Le prix d'une tonne de déchets recyclés en Suède s'élève à 100 dollars environ.
Depuis la mi-juillet, le Liban connaît une crise sanitaire sans précédent provoquée par la fermeture de l'une de ses principales décharges et par l'arrivée à échéance du contrat de l'entreprise chargée de la cueillette des poubelles.