En parallèle, le Parlement chinois a rédigé une loi limitant le droit des médias à couvrir les activités des groupes clandestins. Si la Chine semble suivre le chemin de la Russie dans sa lutte contre le terrorisme, les experts chinois n'en critiquent pas moins Moscou, qui "viole la Charte des Nations unies en intervenant dans les affaires syriennes sans l'aval du Conseil de Sécurité", selon eux. Par ailleurs, la Chine a choisi de n'adhérer à aucune des coalitions combattant actuellement contre l'EI.
Originaire de la province centrale du Hunan, il se qualifie modestement de "policier ordinaire". Dans les années 1980, il a travaillé dans le domaine de la lutte contre le trafic de drogues.
La création d'un poste de commissaire chargé de la lutte contre le terrorisme vient en réaction à la série d'attaques terroristes qui a balayé le pays et fait de nombreuses victimes ces dernières années. On se rappelle notamment qu'un groupe armé avait tué 29 personnes et blessé 143 autres dans la capitale de la province du Yunnan, Kunming, en mars 2014.
Les attaques de Paris ont également contribué à la décision de Pékin de renforcer les mesures préventives. Selon le spécialiste en sécurité Mei Jianming, une plateforme nationale d'échange d'informations entre les ministères sera créée d'urgence, qui permettra de coordonner les actions de la police, des forces de l'ordre et de l'armée.
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