Le président a évoqué les informations parues dans les médias serbes sur les pressions qu'il subirait de la Russie pour empêcher la Serbie d'entrer dans l'Union européenne. Selon M.Nikolic, ni la Russie, ni aucun autre pays dans le monde ne lui dicte sa conduite.
Quant aux relations entre lui et le gouvernement du pays, le président a expliqué que depuis déjà trois ans et demi, il n'avait jamais empêché le fonctionnement du gouvernement, et que ce dernier recevait son total soutien.
"Je ne suis pas une opposition à mon propre gouvernement, et j'espère que nous réussirons. Mais si cela est impossible, je ne voudrais pas que ça se passe comme si je l'avais empêché. Par ailleurs, il n'existe aucun mécanisme qui donnerait au président la possibilité d'éviter l'adoption par le gouvernement de telle ou telle décision", souligne M.Nikolic.
Selon l'interlocuteur de Sputnik, la Russie n'a jamais ordonné quoi que ce soit à la Serbie. Il a souligné l'attitude calme et diplomatique de la Russie envers le processus d'intégration européenne de son pays.
Cependant, M.Nikolic a déclaré que la Russie comprenait ce qu'elle pourrait perdre dans le cas de l'entrée de la Serbie dans l'Union européenne. En particulier, il s'agit de la politique étrangère commune des pays. Par ailleurs, la Serbie pourrait chercher des mécanismes pour éviter une telle approche, conclut M.Nikolic.