A 8h05 (heure de Moscou), les cotations du pétrole Brent de la Mer du Nord offert pour livraison en février baissaient de 1,21% atteignant 36,21 dollars le baril, considérant qu’auparavant le prix du combustible avait atteint 36,18 dollars le baril, ce qui est inférieur à l’indice de 2004 se chiffrant à 36,2 dollars le baril. Le cours du pétrole WTI censé être livré en janvier baissait de 0,98% atteignant 35,7 dollars le baril.
Le marché est toujours sous la pression de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) qui a gardé intact le quota de l’extraction du pétrole au niveau de 30 millions de barils par jour, mais a maintenu le niveau de la production réelle du brut, augmentant ce quota de 1,5 millions de barils. La dynamique négative est également due au rapport de l’Agence internationale de l’énergie, qui a indiqué dans ce document que l’excédent de pétrole serait conservé jusqu’à la fin de l’année qui se termine.
De surcroît, la semaine dernière, le Congrès américain a adopté un projet de loi levant l'interdiction faite aux compagnies pétrolières du pays d'exporter leur pétrole. Les experts du secteur pétrolier avaient à leur tour prédit une baisse ultérieure du cours du pétrole dans l'éventualité où les Etats-Unis feraient leur apparition sur le marché.