La résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur le règlement syrien adoptée le 18 décembre dernier à New York a sauvé le pays d'une catastrophe complète, a annoncé lundi Qadri Jamil, secrétaire du parti Volonté populaire et membre de la direction du Front pour le changement et la libération.
"La résolution du Conseil de sécurité de l'Onu est une résolution historique à part entière. La résolution a arrêté la catastrophe, le collapsus", a rapporté lundi M.Jamil lors d'une conférence de presse à l'agence Rossiya Segodnya.
Selon l'homme politique, toutes les prévisions indiquaient que les processus destructeurs en Syrie pourraient franchir le Rubicon d'ici la fin de l'année en conduisant à la désintégration complète du pays.
"Mais heureusement, la communauté internationale a réussi à trouver une volonté suffisante, principalement la Russie et les Etats-Unis, pour réaliser un compromis concernant la crise syrienne", a-t-il fait remarquer.
M.Jamil a noté que l'adoption de la résolution par le Conseil de sécurité de l'Onu était un carton jaune pour le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie ainsi que pour tous ceux qui financent le terrorisme. Par ailleurs, selon le politicien syrien, ces pays ont été forcés de se mettre d'accord sur la résolution parce qu'ils sentaient le danger.
En conclusion, M.Jamil a souligné que la résolution historique pourrait arrêter la catastrophe humanitaire en Syrie et l'expansion ultérieure du terrorisme représenté par Daech, ainsi qu'amorcer une discussion sérieuse sur l'avenir syrien, ce qui devait se refléter dans une nouvelle constitution.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté vendredi à l'unanimité une résolution sur un cessez-le-feu et un processus de transition politique en Syrie. Elle prévoit notamment un gouvernement de transition dans les six mois, ainsi que des élections dans les 18 mois, sous le contrôle de l'Onu et conformément à la nouvelle Constitution syrienne.