Les propagandistes occidentaux n'arrivent pas à expliquer comment un homme que l'Occident essaie de renverser par tous les moyens depuis quatre ans et qui a une multitude d'ennemis dans le monde arabe pourrait se maintenir au pouvoir s'il ne bénéficiait pas d'un soutien massif du peuple syrien, a constaté Steven MacMillan.
"Ces gens refusent de reconnaître qu'en 2014, une élection présidentielle légitime s'est tenue en Syrie à l'issue de laquelle Bachar el-Assad a récolté 88% des suffrages exprimés. Ce fait a été reconnu officiellement par des observateurs internationaux", a écrit dans son article pour New Eastern Outlook le politologue britannique Steven MacMillan.
Et de rappeler que la presse occidentale ne lésinait pas sur des qualificatifs injurieux, dont celui de "boucher", à l'endroit de M.Assad.
Pourtant, relève l'auteur, le terme de "bouchers" convient plutôt aux dirigeants du monde occidental qui sont directement responsables des souffrances des millions de personnes au Proche-Orient, mais ces "remparts de la démocratie" ne peuvent que rêver d'un tel soutien populaire.