La Chine pourrait transférer une partie de ses entreprises vers cette région prometteuse dans le cadre d'un Mémorandum d'entente sur le renforcement de la coopération régionale russo-chinoise dans l'industrie et les investissements.
"Il s'agit d'un éventuel transfert d'entreprises chinoises vers l'Extrême-Orient russe", lit-on dans un communiqué du ministère du Développement de l'Extrême-Orient. Le document précise que ce transfert doit s'effectuer "dans le respect inconditionnel des normes écologiques en vigueur en Russie".
Selon le communiqué, le Mémorandum fait état de quatre accords conclus entre les parties russe et chinoise. Le premier concerne le développement de la Voie maritime du Nord, grande artère servant à transporter des cargaisons entre la partie européenne de la Russie et les pays d'Asie-Pacifique via l'océan Arctique.
Selon Alexandre Galouchka, cet accord "s'inscrit dans la stratégie visant à jumeler l'Union économique eurasiatique et la Ceinture économique de la Route de la soie". Le ministre a également rappelé que le modèle financier et économique des couloirs internationaux de transport avait été conçu en coopération avec le cabinet de conseil McKinsey & Company.
Le troisième accord vise à attirer des investissements chinois dans le développement du Port franc de Vladivostok et le quatrième, à stimuler l'implantation d'entreprises chinoises dans des secteurs clés tels que le bâtiment, la métallurgie, l'énergie, les constructions mécaniques, la construction navale, l'industrie chimique, l'industrie textile, la cimenterie, les télécommunications et l'agriculture.