Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI), mis en place en 1986, "a déjà octroyé 6,7 millions d'euros aux familles de victimes décédées" ainsi que 771.000 euros "de frais de déplacements ou de séjour aux proches, aux blessés et à leurs familles", précise la garde des Sceaux dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France.
Le dispositif mis en place, autour de la cellule interministérielle d'aide aux victimes (CIAV) fonctionne avec un numéro unique (0.800.406.405, ndlr), indique l'AFP.
"De la nuit des attentats jusqu'à la fin novembre, nous avons reçu onze mille appels et avons ouvert jusqu'à 120 postes téléphoniques à la CIAV", détaille Mme Taubira dans son entretien.
Le 13 novembre au soir, plusieurs fusillades et attentats-suicide quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue. Trois kamikazes ont notamment actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L'attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule. Le président François Hollande a décrété l'état d'urgence.