Ces saisies font suite à une décision en 2014 de la Cour d'arbitrage de La Haye obligeant Moscou à verser aux actionnaires de Ioukos une indemnité de 50 milliards de dollars (37 milliards d'euros), un dédommagement record.
La Russie a toujours refusé d'exécuter ce jugement et les ex-actionnaires de Ioukos ont alors demandé à la justice de saisir, pour obtenir réparation, des biens russes dans plusieurs pays, notamment en France.
Début novembre, le président russe Vladimir Poutine a signé une loi qui devrait limiter l'immunité juridictionnelle des pays étrangers en Russie. La loi revoit les principes d'immunité garantis par l'Etat à l'égard des biens d'autres pays. Le pays étranger qui a porté plainte devant un tribunal en Russie, ou a engagé une procédure judiciaire auprès d'un tribunal russe ou a entrepris d'autres actions sur cette base sera reconnu comme abandonnant son immunité judiciaire.