Une enquête sur un possible attentat dans la salle de spectacle a été ouverte à l'été 2010, mais deux ans plus tard — en septembre 2012 — elle a été fermée par un non-lieu, annonce-t-on de sources informées.
A la suite de ces investigations, les propriétaires du Bataclan n'ont jamais reçu aucune information sur un quelconque danger potentiel et par la suite, la salle n'a jamais été équipée d'un dispositif de surveillance particulier même quand le pays était "en alerte maximale".
La police a commencé à suspecter l'attentat au Bataclan après les évènements du 22 février 2009, quand un groupe de lycéens français avait été victime d'un attentat au Caire, qui avait fait un mort et 24 blessés. Après cette acte terroriste la police égyptienne avait interrogé une suspecte, une Française nommée Dude Hoxha. Celle-ci avait écrit dans son journal intime que son ami, Farouk Ben Abbes, avait le projet "de faire exploser le Bataclan". Farouk Ben Abbes, avait ensuite été arrêté. Mais faute de preuves, l'enquête ouverte à son encontre s'est conclue en septembre 2012 par un non-lieu.
L'avocat de certaines victimes du Bataclan, Me Morice, a récemment demandé la jonction du dossier oublié de Farouk Ben Abbes avec l'enquête sur l'attaque du 13 novembre au Bataclan de Fabien Clain, qui a revendiqué l'attaque au nom de Daech.
Plusieurs fusillades et attentats-suicides quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue le 13 novembre 2015. Trois kamikazes ont notamment actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L'attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule. Les attentats ont fait au moins 132 morts et 350 blessés.