Les experts du Service fédéral de sécurité russe ont conduit une recherche minutieuse qui exigeait le prélèvement d'échantillons sur les divers débris de l'avion où les spécialistes du ministère des Situations d'urgence avaient trouvé des traces d'explosif.
La bombe ayant causé le crash de l'Airbus A321 n'était pas très puissante, fabriquée sur la base d'un explosif de provenance étrangère analogique au plastic. Le dispositif a été posé sous le siège d'un passager situé près d'un hublot. L'explosion a causé une ouverture d'un mètre dans la carlingue de l'avion, occasionnant une perte de pressurisation qui aurait provoqué le crash.
Un Airbus A321 de la compagnie aérienne russe Metrojet (connue également sous le nom de Kogalymavia) s'est écrasé dans le Sinaï samedi 31 octobre, peu après son décollage de l'aéroport de Charm el-Cheikh (Egypte). Aucune des 224 personnes se trouvant à bord de l'avion n'a survécu. Il s'agit de la catastrophe la plus grave dans l'histoire de l'aviation russe et soviétique.
Le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) Alexandre Bortnikov a annoncé, le 16 novembre, au président russe Vladimir Poutine qu'il s'agissait d'un attentat. Le président a promis une récompense de 50 millions de dollars pour toute information concernant les individus éventuellement impliqués dans l'explosion de l'A321.