Selon le chef du parti d'opposition Nouvelle démocratie serbe, Andrija Mandic, la déclaration du premier ministre confirme son absence de responsabilité politique. C'est comme ça que M.Djukanovic pousse le Monténégro vers de nouveaux conflits, estime l'homme politique dans un entretien accordé à Sputnik.
M.Mandic souligne que celui qui veut le bien pour le Monténégro, ne le poussera pas dans les bras de l'Otan. Selon l'homme politique, il s'agit plus précisément de l'attitude agressive de l'alliance envers le pays.
Selon un autre homme politique, le président adjoint du Mouvement pour les changements Koca Pavlovic, dont le groupe soutien l'adhésion du pays à l'Otan, estime quand même que cette question doit être soumise à référendum.
"Quand M.Djukanovic montre que le référendum est un signe de faiblesse du pouvoir, en effet, il admet qu'il est un autocrate balkanique qui considère toute forme de démocratie, en particulier, la démocratie directe, comme un indice d'instabilité de l'élite politique", souligne M.Pavlovic dans un entretien accordé à Sputnik.
A noter que le référendum ne serait en aucun cas utile au premier ministre monténégrin, estime le journaliste Evgueni Kroutikov dans un entretien avec Sputnik. Selon l'analyste, un tel référendum pourrait former une base légitime pour créer une opposition anti-Otan unie, et tout le monde pourrait ainsi voir le nombre des opposants à l'alliance parmi les Monténégrins.