Une déclaration surprenante a été faite par les astronomes de l'Institut portugais d'astrophysique et des sciences spatiales étudiant les statistiques relatives à la découverte des exoplanètes, planètes situées en dehors du Système solaire.
Leurs calculs montrent que plus de la moitié des planètes géantes découvertes à l'aide du télescope spatial Kepler n'existent tout simplement pas.
"Nous avons démontré que plus de la moitié des grandes planètes transitaires, en réalité, n'en sont pas", estime un co-auteur de la découverte, Vardan Adibekyan.
Le télescope Kepler cherche des exoplanètes potentielles en enregistrant de faibles obscurcissements des étoiles. Pour le confirmer, on recourt à la méthode de la spectroscopie permettant de juger si l'étoile tourne en rythme avec la planète. Ayant étudié pendant cinq ans 129 "candidats" avec un rythme de mouvement rotatoire supérieur à 400 jours, les scientifiques ont établi qu'environ 55% d'entre eux ne peuvent pas être qualifiés de "planètes".