Les Français en question, âgés de plus de 18 ans, ont pu répondre aux questions portant sur leur connaissance des actions russes et sur leur approbation ou désapprobation entre le 1er et le 3 décembre 2015.
Peu après le début des frappes russes, il y a deux mois, un sondage similaire témoignait de la désapprobation des français. La même agence IFOP, avait enquêté pour le JDD, et révélait que 80% des Français craignaient que l'intervention militaire russe en Syrie n'empire la situation.
Même type d'échantillon, mais deux mois avant, entre le 2 et le 3 octobre, et des résultats très contrastés…
Entre octobre et décembre: novembre évidemment, et les terribles attaques terroristes de Paris, vendredi 13.
Et pourtant, avant le drame parisien, le ministère de la défense russe présentait dès leurs débuts les images de ses frappes aériennes, des images à la portée des experts militaires, dont l'analyse aurait pu venir alimenter la formation de l'opinion publique…
Et depuis, François Hollande s'est lié avec la Russie, sa côte de popularité a enflé, on parle d'un ennemi commun qui ne permet pas de rivalités annexes, et les français changent leur réponse au sondage IFOP…
"Un mal pour un bien", on entend ça parfois…
Seulement là, le mal n'est pas justifiable, en rien, pour rien.
Et le "bien" d'une coalition internationale aurait pu naître dès octobre quand la Russie, à qui on reprochait des frappes sur une opposition modérée dont on n'entend plus le nom, réclamait un échange de renseignements avec la coalition internationale sur les positions de Daesh en Syrie…
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