"Nous sommes prêts à réunir nos efforts pour rendre tous les aspects de l'opération contreterroriste les plus efficaces possible", a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov après une rencontre avec son homologue italien Paolo Gentiloni.
"Comme vous le savez, dès le début de notre opération dans l'espace aérien syrien, nous avons proposé aux Américains, qui dirigent la coalition occidentale, d'établir une étroite coordination. Ils n'ont fait qu'accepter des mesures indispensables pour éviter des incidents indésirables", a-t-il fait remarquer.
M. Lavrov a souligné que cet accord devrait être valable pour tous les pays membres de la coalition occidentale y compris la Turquie.
Le ministre a également indiqué que Moscou était toujours intéressé par un échange des informations sur les positions des unités armées syriennes hostiles à l'idéologie terroriste qui pourraient s'allier avec la Russie dans sa lutte contre le terrorisme.
"La version optimale est celle du président russe Vladimir Poutine qui a proposé de réunir tous les opposants de Daech dans le cadre d'une coalition antiterroriste", a lancé M.Lavrov.
Le 30 septembre l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.
Suite à l'incident, le président russe Vladimir Poutine a accusé les autorités turques de faire le jeu des terroristes dans la région. Dans les jours suivant la destruction de l'avion, la Russie a adopté des sanctions économiques à l'encontre de la Turquie.