Les terroristes du groupe Etat islamique (EI ou Daech) ont revendiqué le triple attentat qui avait fait 58 morts et une centaine de blessés le 10 décembre dans la ville syrienne de Tel Tamr (nord-est), rapportent les médias.
Jeudi, un véhicule piégé avait explosé près d'un hôpital, un autre près d'un marché et le troisième dans un quartier résidentiel.
"Les attaques terroristes ont causé d'importantes destructions dans la ville, entre 50 et 60 civils ont péri", a annoncé Redur Xelil, un porte-parole des combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).
L'organe de propagande de Daech, qui soutient Daech, a affirmé que l'attaque de l'EI avait visé des bases kurdes à Tel Tamr.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, l'attentat du 10 décembre a fait des victimes parmi les civils mais aussi parmi les membres des "asayish", les forces de sécurité kurdes.
Les Unités de protection du peuple, liées à la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan turc (PKK), combattent les djihadistes de l'EI avec l'appui aérien de la coalition de 65 pays dirigée par les Etats-Unis, qui mène son opération aérienne contre les terroristes en Irak et en Syrie depuis août-septembre 2014.
Créé en 2006 en Irak, Daech a proclamé en juillet 2014 un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle. Le groupe lié à Al-Qaïda, compterait près de 30.000 combattants selon la CIA. Connu pour sa cruauté extrême, Daech est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux Etats et est accusé par l'Onu, l'UE, les Etats-Unis ou encore la Ligue arabe, d'être responsable de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre, de nettoyage ethnique et de génocide.