Il est déjà connu que la Chine représente aujourd'hui le principal partenaire économique et commercial de l'Afrique, ayant dépassé les anciennes métropoles coloniales européennes, ainsi que les USA, au grand dam de ces derniers. Les élites occidentales n'ont depuis cessé de lancer des campagnes de diffamation visant les intérêts chinois dans les pays africains, les accusant tantôt de "néocolonialisme" (qui parle de colonialisme?), tantôt de concurrence déloyale, et autres accusations sans fondement. Bien que certains représentants de la cinquième colonne africaine pro-occidentale aient suivi les ordres de leurs chefs et malgré les moyens investis, les intérêts chinois sont restés pratiquement intacts.
Maintenant, pour revenir au dernier sommet de Johannesburg. D'abord, il faut rappeler que les échanges commerciaux annuels entre Pékin et les Etats africains représentent plus de 200 milliards d'euros d'échange. Un chiffre plus que sérieux. Mais certains s'étaient empressés d'annoncer la fragilisation de ces échanges en raison du ralentissement de la croissance chinoise. Evidemment, l'inquiétude était en partie justifiée, puisque au cours des six premiers mois de cette année, les investissements de la Chine en Afrique ont chuté de près de 40%. Evidemment, cette chute concernait directement les achats chinois des matières premières, représentant une partie importante des relations commerciales sino-africaines, faisant perdre des revenus à plusieurs pays du continent dépendants des exportations de leurs matières premières: Zambie, Afrique du Sud, République démocratique du Congo notamment. Tout cela faisant revenir le thème de l'importance de la diversification des économies africaines.
"La Chine va mettre en œuvre ces dix plans de coopération au cours des trois prochaines années. Ces plans sont destinés à régler trois problèmes qui retardent le développement de l'Afrique, à savoir des infrastructures inadaptées, le manque de personnel professionnel et qualifié, ainsi que le manque de financement", a-t-il déclaré.
Certains "bien-pensants" diront bien sûr qu'il est à douter de la sincérité chinoise. Pourtant, les résultats parlent d'eux-mêmes: depuis que la Chine a fait de l'Afrique une de ses priorités en matière de politique extérieure, l'infrastructure des pays du continent s'est largement améliorée. C'était d'ailleurs ce qu'avait rappelé le président sud-africain Jacob Zuma lors d'une interview à RT en marge du sommet des BRICS à Oufa, en Russie, en insistant sur le pied d'égalité utilisé par la Chine à l'égard de l'Afrique. Qu'en est-il de l'Occident? Tout le monde connaît la réponse.
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