Le fils d’Erdogan dément tout lien avec l’EI

© AFP 2023 Ozan KoseTurkish President's son Bilal Erdogan leaves a polling station in Istanbul on November 1, 2015 after casting his vote for Turkey's legislative.
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Bilal Erdogan, un des fils du président turc, se dit innocent et nie toute implication de sa famille dans le trafic de pétrole de Daech.

Bilal Erdogan, 35 ans, l'un des quatre enfants du président turc Recep Tayyip Erdogan, nie être impliqué dans l'achat illégal de pétrole au groupe Daech (Etat islamique). "Nous avons une compagnie de BTP. Nous construisons des bureaux à Istanbul. Nous ne faisons pas d'affaires dans la méditerranée, en Syrie ou en Irak", a-t-il déclaré au Corriere della Sera.

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A la question de savoir si la compagnie de son frère Burak pourrait être impliquée dans le trafic de pétrole, Bilal a répondu que celui-ci possédait une compagnie de transport mais que ses poids lourds ne pouvaient pas être utilisés pour transporter du pétrole.

Bilal Erdogan vit en Italie depuis l'année dernière avec sa famille et son épouse. Certains l'ont accusé d'avoir fui un scandale de corruption le concernant. Il nie là aussi toute malversation et explique qu'il se trouve à Bologne pour terminer un doctorat.

La semaine dernière, Moscou a présenté des preuves démontrant que sa famille tirait profit du trafic de pétrole extrait de territoires contrôlés par l'EI. Les images satellitaires présentées par le ministère russe de la Défense montrent des convois de camions-citernes allant vers la Turquie en provenance des territoires contrôlés par l'EI.

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Fin novembre, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a déclaré qu'un des fils du président turc pouvait être impliqué dans le trafic de pétrole syrien. C'est pour protéger les intérêts de cette compagnie, selon lui, que la Turquie a abattu l'avion Su-24 russe en Syrie. Son homologue russe Sergueï Lavrov fait ressortir que l'incident du Su-24 a eu lieu après les frappes russes contre les champs pétroliers de Daech.

Le bombardier russe Su-24 a été abattu par un F-16 turc le 24 novembre en territoire syrien, à 4 km de la frontière turque. Cet acte a été qualifié de "coup dans le dos" par le président russe Vladimir Poutine.

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