Le chercheur français de renom Pascal Cotte a fait la découverte grâce à un appareil-photo permettant de prendre une photo de 240 millions de pixels qui a la particularité de décomposer le spectre lumineux non pas en 3 couleurs, mais en 12 (dont l'infrarouge).
Le travail effectué par le chercheur nous montre un autre portrait où l'on voit la Joconde regarder non pas devant elle, mais de biais, et elle n’a pas son fameux regard ni ce sourire si mystérieux du portrait exposé au Louvre et qui intriguent les admirateurs depuis plus de 500 ans.
"Actuellement, nous pouvons analyser exactement ce qui se passe sous différentes couches de couleurs et photographier des couches invisibles. Nous pouvons reconstituer la chronologie de la création du tableau", a déclaré M.Cotte.
Grâce à cette invention, Pascal Cotte et une équipe de chercheurs ont découvert dans l’infrarouge la présence de sourcils à la Joconde, mettant ainsi fin à la polémique de leur absence. C'est en observant les sourcils de Mona Lisa que Pascal Cotte s'est rendu compte que Léonard de Vinci peignait bien les sourcils des modèles sur ses peintures, et c'est à ce moment-là qu'il a eu l'idée de chercher les sourcils de La Joconde, qu'il finit par découvrir non pas dans le spectre visible, mais dans les infrarouges.
Il a découvert également la présence de dentelles au blanc de plomb au niveau du décolleté de Mona Lisa.
C'est aussi grâce à sa caméra qu'il a été possible de reconstituer les couleurs initiales de La Joconde ternies par le temps.