Selon les sources diplomatiques, les participants ont exigé qu'elle prenne des mesures pour contrôler efficacement ses frontières d'ici le sommet de l'UE, qui s'ouvrira le 17 décembre. Dans le cas contraire, Athènes pourrait être exclu de l'espace Schengen.
Bruxelles accuse la Grèce de n'avoir pas accepté l'aide humanitaire et l'intervention de l'agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex), alors même que 740 000 migrants sont arrivés dans le pays cette année. Athènes se voit également reprocher son incapacité à réformer le système de demande d'asile — raison pour laquelle sur les 160 000 migrants qui devaient être envoyés dans d'autres pays de l'UE, seulement 159 individus ont été déplacés.
La Grèce fait manifestement référence aux pays d'Europe de l'Est, vers où se dirigent principalement les migrants après leur arrivée en Grèce. Ainsi, le premier ministre slovaque Robert Fico a ouvertement appelé à exclure Athènes de l'espace Schengen. Il a souligné que l'UE s'était "officieusement mise d'accord à ce sujet". Fico a ajouté que le 2 décembre, Bratislava avait saisi la Cour européenne de Luxembourg au sujet de la répartition des quotas sur les demandeurs d'asile, imposée de force. Rappelons que cette décision avait été adoptée à la majorité malgré les protestations de la République tchèque, de la Roumanie, de la Hongrie et de la Slovaquie.
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