"Je connais ces informations. Nous démentons que le gouvernement turc puisse coopérer avec l'Etat islamique pour transporter du pétrole par sa frontière. Nous croyons que la Turquie a entrepris toutes les mesures nécessaires pour renforcer ses frontières avec la Syrie", a-t-il déclaré.
D'ailleurs, après une nouvelle question de la journaliste de RT, il a rectifié sa réponse.
"Nous ne croyons pas que le gouvernement turc soit impliqué. Quant au trafic transfrontalier, cela peut avoir lieu et nous luttons contre cela", a dit M. Toner.
Mercredi, le ministère russe de la Défense a tenu un point de presse sur le thème "Les forces armées russes dans la lutte contre le terrorisme international. Nouvelles données". Le ministère a présenté des images satellitaires montrant des colonnes de camions-citernes transportant du pétrole volé par les terroristes de Daech en Syrie. Les photos ne laissent pas de doutes: le point de destination finale de ce pétrole est la Turquie.
Suite aux accusations d'implication dans le trafic de pétrole avec le groupe djihadiste Etat islamique de la part de Moscou, le président turc Recep Tayyip Erdogan a répété qu'il démissionnerait immédiatement si ces informations étaient prouvées.