Les deux autres mosquées concernées, fermées la semaine dernière, se trouvent à Lyon et à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), a ajouté Bernard Cazeneuve.
A Lagny-sur-Marne, en Seine-et-Marne, des perquisitions ont "conduit à la notification de 22 interdictions de sortie du territoire", "à neuf mesures d'assignation à résidence d'individus radicalisés", ainsi qu'à la saisie d'un revolver 9 mm "chez un individu qui a été aussitôt placé en garde à vue".
C'est, selon lui, chez les "dirigeants" de la mosquée de Lagny qu'a été saisi le revolver ainsi que des documents sur le jihad et "un disque dur dissimulé". Une école coranique non déclarée a aussi été découverte.
"Cette opération conduira également à la dissolution définitive en Conseil des ministres et dans les meilleurs délais des trois associations pseudo cultuelles concernées", a assuré Bernard Cazeneuve.
"De telles mesures de fermeture de mosquées pour motif de radicalisation (…) n'avaient jamais été prises auparavant par aucun gouvernement", a aussi déclaré le ministre.
Par ailleurs, dans un nouveau bilan de l'état d'urgence, il a fait état de 2.235 perquisitions. Elles ont permis 263 interpellations qui ont conduit à 232 gardes à vue et à l'ouverture de 346 procédures judiciaires.
Quelque 165 découvertes de stupéfiants ont aussi eu lieu.
Selon lui, "330 assignations à résidence ont été prononcées à l'égard d'individus suivis par les services de renseignement essentiellement pour des activités en lien avec la mouvance islamiste radicale" — "26 assignations limitées à la durée de la COP21 concernent des personnes connues des services de police pour leur participation antérieure à des manifestations violentes".