L'Allemagne cherche à convaincre Bruxelles de s'entendre avec Moscou pour éviter une détérioration des relations sur toile de fond de l'accord de libre-échange entre l'UE et l'Ukraine qui entre en vigueur le 1er janvier 2016 et suscite une grande préoccupation à Moscou, écrit le Financial Times.
Ces propositions sont formulées dans un message du ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier à la commissaire européenne au commerce Cecilia Malmström.
La chancelière allemande Angela Merkel a soutenu cette initiative, selon lui.
"Dans cette déclaration, nous pouvons répondre aux désirs de la Russie et commencer un dense échange de vues sur l'énergie et la protection des investissements, même si l'accord de commerce entre l'UE et l'Ukraine ne les concerne pas directement", note M. Steinmeier.
Le ministre évoque également la perspective de coopération entre l'Union européenne et l'Union économique eurasiatique (UEEA) "accompagnée d'un règlement pacifique du conflit dans l'est ukrainien".
Il y a un an, et le Parlement européen a ratifié l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, qui inclut un accord de libre-échange. La Russie exprime sa préoccupation face à l'entrée en vigueur de cet accord et redoute un afflux de marchandises exemptes de droits de douane en provenance de l'Union européenne via l'Ukraine. Moscou envisage donc d'introduire un embargo alimentaire et des droits de douane pour l'Ukraine.