La Commissaire a également promis de faire tout possible pour que l'Ukraine soit exemptée des répercussions négatives de l'introduction potentielle de l'embargo alimentaire de la part de la Russie.
"Je ne suis pas sûre de ce qui se passera le 1er janvier, je voudrais le savoir mais je ne sais pas. Pour notre part, nous faisons tout notre possible pour éviter des conséquences négatives. L'UE accorde déjà une grande aide à l'Ukraine pour prêter assistance dans une situation compliquée, elle ouvre le marché à l'Ukraine. Cela crée d'énormes possibilités pour le business ukrainien pour exporter vers l'UE", a déclaré Mme Malmström, cité par l'agence de presse ukrainienne UNN.
Plus tôt, le ministre russe du Développement économique Alexeï Oulioukaïev a déclaré que la Russie était prête à introduire l'embargo alimentaire contre l'Ukraine.
En d'autres termes, la Russie ne s'opposait pas à la partie politique de l'accord d'intégration de l'Ukraine, mais a déclaré qu'elle engagerait des mesures de rétorsion quant à sa partie économique. Le fait est qu'à l'heure actuelle, en tant que membre de la CEI, l'Ukraine dispose d'un régime préférentiel de commerce avec la Russie. Après l'intégration de l'Ukraine dans l'UE, les taxes douanières mutuelles seraient annulées et la Russie pourrait être inondée de marchandises de l'UE et des USA.
Le ministère russe du Développement économique et l'Union économique eurasiatique avertissent que les marchandises eurasiatiques et européennes ne sont pas soumises aux mêmes normes phytosanitaires et règles techniques. De plus, la Russie perçoit un risque de réexportation des produits européens, qui pourraient simplement être présentés comme des marchandises ukrainiennes.