Un accord entre l'Europe et la Turquie sur les réfugiés serait dans "l'intérêt de tous", a souligné le chef d'Etat français.
"C'est l'intérêt de tous, l'intérêt des réfugiés qui doivent rester au plus près de leur pays d'origine, l'intérêt de la Turquie qui recevra un soutien de la part de l'Europe et l'intérêt de l'Europe pour ne pas accueillir des réfugiés en plus grand nombre qu'aujourd'hui", a-t-il précisé.
Ainsi, l'objectif est que "l'Europe aide la Turquie et que la Turquie prenne aussi un certain nombre d'engagements" pour que les frontières extérieures de l'Union européenne puissent être davantage contrôlées.
"Je veux qu'il y ait un accord", a insisté M. Hollande, cité par l'AFP, prônant notamment une "coopération avec la Turquie pour lutter contre les trafics, pour agir contre le terrorisme (…) et pour trouver une solution pour la Syrie".
Les dirigeants des 28 pays membres de l'Union européenne ont reçu à Bruxelles le premier ministre turc Ahmet Davutoglu pour discuter du règlement de la crise migratoire. La Turquie s'engage à contenir le flux des réfugiés arrivant en Europe du Proche-Orient, via la Turquie, en échange de contreparties financières et politiques.
Au cours du sommet, les dirigeants européens et turcs se sont mis d'accord pour verser 3 milliards d'euros à la Turquie afin de l'aider à accueillir les réfugiés syriens.