Pour lutter contre l'EI, "il y a deux séries de mesures: les bombardements (…) et des forces au sol, qui ne peuvent pas être les nôtres, mais qui peuvent être à la fois des forces de l'Armée syrienne libre (opposition), des forces arabes sunnites, et pourquoi pas des forces du régime et des kurdes également bien sûr", a déclaré le ministre des Affaires étrangères à la radio RTL.
Dans une déclaration à l'AFP, Laurent Fabius a par la suite précisé qu'une participation de l'armée syrienne dirigée par le président Bachar al-Assad à la lutte contre l'EI ne peut être envisagée que "dans le cadre de la transition politique et uniquement dans ce cadre".
"C'est d'ailleurs bien parce que nous aurons besoin d'une alliance entre toutes les forces qui, sur le terrain, veulent lutter contre Daech que la transition politique à Damas est urgente et indispensable", a ajouté le ministre.
Après la visite du président François Hollande à son homologue russe Vladimir Poutine, les deux pays sont convenus de "coordonner" leurs frappes contre l'EI et de renforcer leur "échange d'informations". Et ces frappes ne viseront pas ceux "qui luttent contre Daech", a affirmé M. Hollande.