La coopération des pays exportateurs de gaz prend de plus en plus de poids dans le monde, a estimé lundi le président russe Vladimir Poutine, en visite à Téhéran pour assister au 13e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG).
"L'étroite coopération des producteurs et d'exportateurs de gaz devient un facteur de plus en plus important du développement stable du secteur énergétique mondial", a déclaré le chef de l'Etat.
Et d'espérer que la déclaration finale du sommet des pays exportateurs de gaz communiquerait une impulsion supplémentaire à cette coopération.
"Les solutions qui seront présentées dans la déclaration finale communiqueront une nouvelle impulsion à notre coopération, en la rendant encore plus efficace en matière de perfectionnement du commerce international du gaz", a indiqué le chef du Kremlin, en appelant à ne pas renoncer à la pratique des contrats à long terme ni au principe du take-or-pay et ce, dans l'intérêt de la stabilité du marché gazier.
Selon Moscou, il s'agit en l'occurrence de protéger les intérêts des pays producteurs de gaz et de maintenir un équilibre de risques entre les vendeurs et les acheteurs de gaz sur le marché mondial.
Le président russe a indiqué par ailleurs que la Russie augmenterait ses exportations de gaz vers l'est, rappelant que le travail avec la Chine et l'Inde allait bon train.
Comme l'a souligné Vladimir Poutine, la Russie entend tripler la vente de gaz liquéfié et accomplir tous ses projets d'exportation de gaz naturel dans le monde.
Appelé souvent l'OPEP gazière, le FPEG regroupe les pays tenant des positions leaders dans les exportations de gaz naturel dans le monde, leur part approchant 45% des exportations mondiales de gaz). A part la Russie et l'Iran, le FPEG regroupe l'Algérie, la Bolivie, le Venezuela, l'Egypte, le Qatar, la Libye, le Nigeria, les Emirats arabes unis, Trinité-et-Tobago et la Guinée équatoriale. En outre, six pays, notamment Oman, les Pays-Bas, la Norvège, le Kazakhstan et l'Irak y ont le statut d'observateur.
