L'Occident n'a pas pu fermer les yeux sur les propos de Vladimir Poutine concernant la nécessité d'oublier tous les différends et d'unir les efforts, prononcés après les attentats de Paris, indique The National Interest dans un article sur les erreurs de la politique étrangère occidentale en matière de lutte contre le terrorisme.
"Si après l'attentat du 11 septembre à New York le problème résidait dans l'absence de stratégie de lutte contre le terrorisme, après le 13 novembre le problème réside dans le fait que notre stratégie ne fonctionne pas", précise l'auteur de l'article, Matt Purple.
M. Purple avance cinq moyens de surmonter cette situation problématique.
Avant tout, il est nécessaire de changer l'attitude de l'Occident envers le Proche-Orient, ayant en vue notamment l'attitude des Etats-Unis envers les désaccords entre l'Arabie saoudite et l'Iran.
La quatrième question est liée avant tout au conflit au Yémen. Au lieu de bombarder les islamistes, l'Arabie saoudite, financée par Washington, est entrée en guerre contre le Yémen. Selon Matt Purple, cette "petite guerre sanglante" reste une mauvaise idée, que les Etats-Unis doivent cesser de soutenir.
Le point final soulève la question de l'"après-victoire sur l'EI". Afin de prévenir l'apparition d'un nouvel Etat islamique, les gouvernements des pays du Proche-Orient, peut-être avec le soutien des Etats-Unis, devront être sûrs que les sunnites, en particulier en Irak, auront une raison de se détourner du radicalisme.