Pourquoi l'Occident ne peut pas repousser l'initiative de Poutine?

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Après les attentats de Paris, la politique étrangère occidentale de lutte contre le terrorisme a été remise en question, et l'appel du président russe à s'unir contre une menace commune l'a une nouvelle fois révélé.

L'Occident n'a pas pu fermer les yeux sur les propos de Vladimir Poutine concernant la nécessité d'oublier tous les différends et d'unir les efforts, prononcés après les attentats de Paris, indique The National Interest dans un article sur les erreurs de la politique étrangère occidentale en matière de lutte contre le terrorisme.

"Si après l'attentat du 11 septembre à New York le problème résidait dans l'absence de stratégie de lutte contre le terrorisme, après le 13 novembre le problème réside dans le fait que notre stratégie ne fonctionne pas", précise l'auteur de l'article, Matt Purple.

M. Purple avance cinq moyens de surmonter cette situation problématique.

Avant tout, il est nécessaire de changer l'attitude de l'Occident envers le Proche-Orient, ayant en vue notamment l'attitude des Etats-Unis envers les désaccords entre l'Arabie saoudite et l'Iran.

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Deuxièmement, il faut assurer l'intégration de la population musulmane en Europe. Selon The National Interest, depuis 1990, le nombre d'Européens qui professent l'islam a augmenté de quatre à six pour cent. Certains jeunes musulmans sont contraints de vivre dans des régions isolées, ils n'ont pas d'emploi permanent. Dans ce contexte, beaucoup d'entre eux deviennent adeptes de l'islam radical.

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Quant au troisième point, l'auteur de l'article soulève la question de la coopération de l'Occident avec la Russie et Bachar el-Assad. Bien que le journaliste soit hostile au président syrien, il reconnaît néanmoins qu'en cas de chute du régime syrien, le pouvoir des islamistes radicaux augmentera.

La quatrième question est liée avant tout au conflit au Yémen. Au lieu de bombarder les islamistes, l'Arabie saoudite, financée par Washington, est entrée en guerre contre le Yémen. Selon Matt Purple, cette "petite guerre sanglante" reste une mauvaise idée, que les Etats-Unis doivent cesser de soutenir.

Le point final soulève la question de l'"après-victoire sur l'EI". Afin de prévenir l'apparition d'un nouvel Etat islamique, les gouvernements des pays du Proche-Orient, peut-être avec le soutien des Etats-Unis, devront être sûrs que les sunnites, en particulier en Irak, auront une raison de se détourner du radicalisme.

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