"Comment aurait-il été possible de se rapprocher des autorités russes, du haut commandement russe, en invoquant l'Otan qui a envers la Russie une attitude plutôt agressive et que la Russie considère elle-même un rival à l'échelon européen? (…) Là, en s'inscrivant dans un cadre multilatéral il s'agit bien de donner toutes ses chances à une coalition la plus large possible, à une coalition unique", a indiqué M.Bret.
"L'Otan n'aurait pas été d'une grande aide. A la différence de la Russie, l'Otan n'a pas d'implantation permanente dans la région. Et les différents pays membres de l'Otan, à part les Etats-Unis, n'ont pas de capacité de projection, de capacité de mener d'opérations militaires dans les trois dimensions (air, terre, mer), comme la Russie", a-t-il ajouté.