Selon l'agence Reuters, qui cite une source diplomatique anonyme, dans les couloirs du dernier sommet du G20, les leaders occidentaux, dont le président américain Barack Obama, le premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre italien Matteo Renzi et le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, se sont mis d'accord pour maintenir les sanctions décrétées à l'encontre de Moscou en lien avec les élections locales prévues en Ukraine.
"Les élections ukrainiennes constituent une tâche difficile. Nous n'aurons la chance d'obtenir ce que nous voulons qu'à condition de jouer la carte des sanctions. Les restrictions financières doivent rester en vigueur jusqu'à la fin", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.
Cette décision, a-t-il ajouté, avait été prise en dépit de nombreux appels à coopérer avec Moscou en matière de lutte contre le terrorisme et notamment les djihadistes de l'Etat islamique, après les attentats du 13 novembre à Paris.
Sur fond de crise ukrainienne et d'adhésion de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie, considérée par Kiev comme une annexion, les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé plusieurs volets de sanctions contre de hauts responsables et grandes entreprises russes.
Moscou a riposté en décrétant un embargo sur les importations de produits alimentaires en provenance des pays ayant introduit des sanctions à son encontre.