Cette initiative alarme les dirigeants mondiaux. Ainsi, le premier ministre français Manuel Valls a averti jeudi du risque d'attentat avec des armes chimiques ou bactériologiques, dans son discours devant l'Assemblée nationale sur la prolongation de l'état d'urgence.
Dans les couloirs de l'Assemblée, le député socialiste Philippe Doucet a trouvé "normal que le premier ministre joue la transparence" sur le risque chimique, affirmant qu'"il y a un certain nombre de remontées d'informations venant de Syrie qui peuvent montrer que c'est quelque chose de possible".
Plus tôt, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova avait déclaré que les terroristes de l'EI et d'autres groupes utilisaient des armes chimiques de plus en plus régulièrement.
Elle a précisé que les terroristes utilisaient des armes chimiques contre les forces gouvernementales et les civils, ainsi que lors d’actions de provocation décrédibilisant le gouvernement.