La préfecture déléguée à la Sécurité et la Sûreté des aéroports de Paris-Charles de Gaulle et du Bourget a confirmé ces perquisitions, sans préciser les lieux, ni les entreprises visées, rapporte l'AFP.
"Elles n'ont pas de lien direct avec les attentats mais relèvent de plusieurs objectifs, notamment la recherche d'éléments en lien avec des phénomènes de radicalisation", a-t-elle indiqué.
La préfecture déléguée a ajouté que ces investigations n'avaient "rien à voir" avec les procédures engagées contre des salariés d'Air France après les violences commises lors du comité central d'entreprise mouvementé du 5 octobre.
Cinq employés, principalement issus de la branche cargo, ont été licenciés il y a peu.
Depuis l'instauration de l'état d'urgence après les attentats meurtriers de Paris et Saint-Denis, plus d'une centaine de perquisitions administratives sont menées chaque jour sur le territoire français par les forces de l'ordre.