Lors d'une opération antiterroriste menée dans le cadre de l'état d'urgence décrété suites aux attentats de vendredi, 104 perquisitions et 16 interpellations avec placement en garde à vue ont été menées dans la capitale et ses banlieues, annonce mardi, dans un communiqué, la préfecture de police.
Lundi, on a appris que, sur l'ensemble du territoire français, près de 170 perquisitions et au moins 23 interpellations avaient été menées, assorties de saisies d'armes. L'opération a été poursuivie dans la nuit de lundi à mardi par plus de 120 perquisitions administratives supplémentaires, rapporte la presse locale, se référant à des sources policières.
"Les opérations se poursuivent (…) Les armes découvertes lors des perquisitions laissent entrevoir un arsenal de guerre en libre circulation en France", lit-on dans le communiqué.
Selon la Garde des Sceaux Christiane Taubira, 117 personnes, parmi les 129 décédées lors des attentats du 13 novembre à Paris, ont été identifiées.
Auparavant le premier ministre Manuel Valls a déclaré que les enquêteurs français n'avaient pas pour le moment d'informations complètes et précises sur tous les individus impliqués dans les attaques terroristes à Paris.
Le 13 novembre au soir, plusieurs fusillades et attentats-suicide quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue. Trois kamikazes ont notamment actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L’attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule.
Selon le dernier bilan, on déplore au moins 129 morts et plus de 350 blessés. Une centaine de personnes hospitalisées sont toujours dans un état critique.
