La France est agressée et ses populations, les populations civiles françaises, sont directement menacées, a déclaré à Sputnik Henri Temple, délégué national à "Debout la France", suite à l’opération antiterroriste menée mercredi aux portes de Paris, en réponse aux attentats de vendredi.
"C’est une catastrophe nationale, nous somme en état de guerre (…) Il faut retourner à la Seconde Guerre mondiale pour avoir des crises de cette ampleur-là (…) C’est la faillite du système de sécurité français", s'est indigné M.Temple.
Et d'ajouter qu'il n'arrivait pas à comprendre le manque de mesures entreprises par l'exécutif depuis les attentats de janvier.
"Depuis des années et des années, on a laissé courir les questions sur la radicalité, depuis le mois de janvier, on demandait de prendre des mesures d’éloignement concernant les personnes qu’on connait, qui sont fichées: les fiches S, avec trois catégories, qui pointent les personnes dangereuses (…) On n’a rien fait", a constaté l'homme politique.
"Pour moi ce gouvernement doit démissionner et en particulier les ministres les plus responsables de ce drame-là, qui ont du sang sur les mains, il n’y a pas d’autre terme. Ceux qui ont laissé faire ou qui ont mal orienté la politique française ont du sang sur les mains, ministre des affaires étrangères, ministre de la justice, ministre de l’intérieur", a martelé M.Temple.
Et de rappeler que tués ou grièvement blessés, 500 Français n'étaient pas rentrés chez eux vendredi dernier.
"C’est une catastrophe nationale, nous somme en état de guerre. La France vit des heures sombres et les blessés luttent toujours contre la mort dans les hôpitaux", a résumé l'écrivain.
Cinq jours après les attentats de Paris, un assaut policier d'ampleur a été lancé mercredi avant l'aube à Saint-Denis, en proche banlieue parisienne, ciblant Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des tueries qui ont fait 129 morts vendredi dernier à Paris.