"Premièrement, ils (les Occidentaux, ndlr) peuvent poursuivre la stratégie actuelle, qui s'est déjà montrée inefficace dans la lutte contre l'Etat islamique (EI). Deuxièmement, l'Occident peut mettre sur pied une opération militaire avec la participation des alliés locaux en Syrie et en Irak dans le but d'anéantir l'infrastructure de l'EI. Troisièmement, ils peuvent tout simplement jeter l'éponge une fois pour toutes. Chaque option présente des risques éventuels", a expliqué l'expert dans une interview accordée à la chaîne CNN.
"Cependant, si l'Occident n'étaye pas ses belles déclarations par des démarches tangibles, de nouveaux attentats de grande envergure en Europe, ainsi qu'aux Etats-Unis, ne seront qu'une question de temps. Tant que les propositions des hommes politiques occidentaux ne seront pas incorporées dans une stratégie cohérente, tout cela ne relèvera que de la banalité", a-t-il fustigé.
D'ailleurs, sans soutien des troupes terrestres, les Occidentaux ont du mal à mener les opérations de renseignement et à cerner les cibles potentielles de l'EI. Les djihadistes savent "brouiller les pistes", si bien qu'il est très difficile d'éliminer leur infrastructure uniquement par des frappes aériennes, a-t-il souligné.