"Ces jours-ci, le chef du Pentagone Ashton Carter a accusé la Russie d'ébranler la stabilité globale, ni plus ni moins. Ces déclarations sont loin de la réalité. Nous rejetons catégoriquement ces accusations", a déclaré Maria Zakharova lors de son briefing hebdomadaire.
"Le fait que la Russie renforce sa capacité de défense est surtout conditionné par les démarches des États-Unis, y compris l'amélioration du potentiel nucléaire, le déploiement du bouclier antimissile global (…) et l'avancement de l'infrastructure de l'Otan vers les frontières russes. Bien entendu, nous ne pouvons pas rester indifférents ou ignorer les tentatives d'ébranler notre sécurité", a-t-elle ajouté.
Elle a précisé que les terroristes utilisaient des armes chimiques contre les forces gouvernementales et les civils, ainsi que lors des actions de provocation décrédibilisant le gouvernement.
Et d'ajouter que les représentants russes au conseil de Sécurité de l'ONU avaient présenté une résolution sur cette question pour comprendre si les rebelles utilisaient vraiment les armes chimiques, mais n'avaient pas obtenu de réponse", a confié Maria Zakharova.
Plus tôt, les experts en armes chimiques ont conclu que ce gaz asphyxiant avait été utilisé le 21 août à Marea, une ville de la province d'Alep, ont indiqué jeudi 5 novembre des sources au sein de l’OIAC. Un rapport encore confidentiel a été envoyé aux Etats membres de l'organisation, qui doivent se réunir fin novembre.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a pour la première fois confirmé l’utilisation de gaz moutarde pendant l'été 2015, lors de combats en Syrie. Cependant, aucun responsable n'a été désigné.