Au moins 13 personnes ont été arrêtées, et les mandats d'arrêt concernent 17 personnes, dont la plupart sont Kurdes, rapporte l'agence de presse italienne Ansa. Plusieurs djihadistes sont déjà partis se battre en Irak et en Syrie au côté de l'Etat islamique. Les personnes arrêtées devraient être poursuivies pour terrorisme international.
La police suppose que les terroristes étaient venus en Europe après avoir transité par la Syrie et par l'Irak. A priori, ces radicaux prévoyaient de recruter de nouveaux islamistes pour les envoyer à l'étranger, où ils devaient essayer de libérer leur chef, Najmuddin Ahmad Faraj, dit "mollah Krekar".
Le mollah Krekar, bien qu'emprisonné, a réussi toutefois à guider ses disciples tant idéologiquement que stratégiquement, en leur donnant des instructions s'agissant de leur participation au conflit syrien, et notamment de leur éventuelle alliance avec les terroristes de l'EI. Les djihadistes sont parvenus à rester constamment en contact avec leur chef grâce à Internet, précise Ansa.
Najmuddin Ahmad Faraj a cofondé un groupe djihadiste Ansar al-Islam qu'il déclare pourtant ne plus diriger, plus précisément depuis 2002. Depuis 1991, il demeure en Norvège et, dès lors, il s'est trouvé maintes fois derrière les barreaux. A titre d'exemple, il a été condamné pour appel au meurtre, et, récemment, à 18 mois de prison pour avoir applaudi l'attaque contre la rédaction du journal français Charlie Hebdo.
En Norvège, Najmuddin Ahmad Faraj est considéré comme une menace pour la sécurité nationale.