"Sarcasme et ironie sans bornes? Non, hypocrisie sans bornes: cracher sur les tombes des autres est une lâcheté, pas un exploit", a-t-il fustigé sur son compte Twitter.
Charli Hebdo — sarcasme et ironie sans bornes? Non,hipocrisie sans bornes: cracher sur les tombes des autres est une lachete, pas un exploit
— Алексей Пушков (@Alexey_Pushkov) 8 ноября 2015
Charlie bientôt sous sanctions russes?
Un député de la Douma, Vadim Soloviev, a de son côté appelé le ministère russe des Affaires étrangères à inscrire sur la liste noire du pays les journalistes de Charlie Hebdo ayant publié les caricatures.
"L'attitude des journalistes de Charlie Hebdo vis-à-vis de la catastrophe est irrévérencieux et immonde. Sans aucun doute, ils se rendaient bel et bien compte que cette tragédie avait plongé dans un deuil profond toute la Russie, des centaines de familles ayant perdu leurs proches, leurs enfants et leurs parents. Une attitude aussi irrévérencieuse est propre à ceux qui cherchent à tirer profit du malheur d'autrui", s'est indigné le député.
A son tour, le Bureau de Moscou pour les droits de l'homme s'apprête à lancer des poursuites judiciaires contre le journal français devant la Cour européenne des droits de l'homme afin de demander des indemnités pour le préjudice moral subi par les familles des victimes. Le Bureau envisage également de faire appel à d'autres organisations européennes des droits de l'homme ainsi qu'au Parlement européen.
"Ces caricatures revêtent un caractère purement politique s'inscrivant dans le contexte des publications antirusses sur fond de renforcement de la pression sur la Russie. C'est non seulement une insulte à la mémoire des victimes et un coup de plus porté sur leurs parents, mais aussi un coup bas à l'égard de la Russie en tant que telle", a martelé le directeur du Bureau Alexandre Brod.
Alors que les autorités françaises restent silencieuses dans leur appréciation des caricatures, les Français sont très actifs sur Internet, et expriment notamment leur désapprobation sur Sputnik. Il semble que si les autorités se cachent derrière la liberté d'expression, les Français estiment de leur côté que la liberté doit avoir des limites.
Il s'agit de la pire catastrophe aérienne de l'histoire de la Russie.
La branche égyptienne du groupe djihadiste Etat islamique a par la suite affirmé sur Twitter être responsable du crash, affirmant avoir agi en représailles à l'intervention russe en Syrie.
Ni les autorités russes, ni les autorités égyptiennes n'ont confirmé cette hypothèse.