Cette information a été obtenue lors d'une opération conjointe des renseignements américains et britanniques, qui "utilisaient des satellites pour détecter des communications électroniques" entre des membres de l'EI en Syrie et en Egypte, explique le quotidien britannique, qui ne cite pas de source.
"Le ton et le contenu des messages ont convaincu les analystes qu'une bombe a été placée à bord par un passager ou un membre du personnel au sol de l'aéroport", écrit le journal.
Néanmoins, une porte-parole du premier ministre britannique David Cameron a refusé de commenter les informations du Times.
"Nous n'allons pas entrer dans les détails sur les questions de renseignement", a-t-elle déclaré, citée par l'AFP.
L'hypothèse de la bombe est également soutenue par les touristes britanniques, pointant des failles de sécurité à l'aéroport de Charm el-Cheikh, car, selon les touristes, le personnel de l'aéroport égyptien propose d'éviter les files d'attente et l'inspection des bagages en échange d'argent, indique The Telegraph.
Le Caire, de son côté, joue la prudence et met en garde contre des conclusions prématurées. Quant aux autorités russes, elles ont qualifié de "spéculations" toute hypothèse sur les causes de l'accident et invitent ainsi à attendre les conclusions des enquêteurs.
Il s'agit de la pire catastrophe aérienne qui ait frappé la Russie.
La branche égyptienne du groupe djihadiste Etat islamique a par la suite affirmé sur Twitter être responsable du crash, affirmant avoir agi en représailles à l'intervention russe en Syrie.