N'étant pas parvenu à convaincre le nombre nécessaire de députés du Parti travailliste britannique à soutenir le lancement de l'opération des forces aériennes du Royaume-Uni en Syrie, le chef du gouvernement anglais a été obligé de renoncer à cette initiative, rapporte le journal The Times.
En septembre 2014, le parlement britannique n'a sanctionné que des frappes aériennes des positions de l'Etat islamique en Irak.
Depuis 2011, la Syrie est déchirée par un conflit armé entre les forces gouvernementales et des groupes d'opposition, dont plusieurs groupes djihadistes, qui a fait plus de 250.000 morts.
Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre l'Etat islamique, mais sans succès apparent.
Le 30 septembre l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.